Rayon Philosophies du XIXe
Les méthodes de l'éthique. Vol. 1. Livre I-Livre II

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 213 pages
Poids : 330 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-336-52512-9
EAN : 9782336525129

Livre I-Livre II


Collection(s) | Ouverture philosophique
Paru le
Broché 213 pages
traduit de l'anglais par Sébastien Koci

Quatrième de couverture

Les méthodes de l'éthique

Tome 1

Le philosophe et économiste anglais Henry Sidgwick a écrit un chef-d'oeuvre de la philosophie morale britannique, couvert de nombreux éloges, dont ceux de John Rawls qui reconnaît une dette intellectuelle envers Sidgwick. Ce chef-d'oeuvre, Les méthodes de l'éthique, attend une version française depuis 1874, attente désormais comblée grâce à cette traduction. Ce premier tome couvre les livres I et II.

Sidgwick tente de réconcilier le devoir et l'intérêt, autrement dit le « dualisme de la raison pratique ». Cette tentative s'inscrit dans un effort prodigieux pour harmoniser trois « méthodes » qui s'articulent et se répondent mutuellement dans une pensée extrêmement rigoureuse. Ces méthodes, l'hédonisme égoïste, l'intuitionnisme, et l'hédonisme universaliste, mènent à une éthique tout à fait originale, sans précédent, utilitariste mais tout en se dépassant au-delà des frontières de l'utilitarisme, vers une téléologie paradoxale et étonnante, sensible aux conséquences de l'action morale, et réceptive aux préceptes de la raison basés sur une intuition fondamentale.

Henry Sidgwick termine une période qui va de Hobbes à Hegel, en passant par Kant et Mill, et en ouvre une nouvelle, très riche, de G. E. Moore aux débats contemporains sur la bioéthique, la métaéthique, et les dilemmes moraux.

Biographie

Henry Sidgwick (1838-1900) est né à Skipton en Angleterre. Après de brillantes études, il devient professeur à Trinity College, au sein de Cambridge, où il restera toute sa vie. Son enseignement marque durablement de nombreux étudiants, dont Alfred Marshall, le maître de John May nard Keynes. Auteur de nombreux ouvrages, Sidgwick se montre aussi actif dans la société victorienne. Avec son épouse Eleanor, il fonde l'une des premières Universités pour femmes. Son héritage demeure encore à explorer.

Avis des lecteurs

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